Aujourd'hui : Copella Nattereri (Copella à points bleus)
C'est un characidé largement répandu en Amérique du Sud (Brésil, Vénézuela, Colombie, Guyane), il est bien moins connu que son cousin C. Arnoldi.
Il est de petite taille (4 à 5 cm) et vit en groupe. Le nombre est une condition sine qua non pour sa maintenance et l'on ne mettra pas moins de 10 individus dans 120L, mais plus ils seront n... Afficher la suite
Les espèce méconnues
Aujourd'hui : Copella Nattereri (Copella à points bleus)
C'est un characidé largement répandu en Amérique du Sud (Brésil, Vénézuela, Colombie, Guyane), il est bien moins connu que son cousin C. Arnoldi.
Il est de petite taille (4 à 5 cm) et vit en groupe. Le nombre est une condition sine qua non pour sa maintenance et l'on ne mettra pas moins de 10 individus dans 120L, mais plus ils seront nombreux et plus leur comportement sera naturel.
Le corps est allongé, gris sur le dos et présente une bande latérale noire elle-même bordée par une bande de petites taches rouge vif pouvant se prolonger jusqu'à la nageoire caudale, une tâche rouge est présente à la base de cette dernière. La nageoire dorsale des mâles présente une tâche rouge à sa base suivie d'une tache noire. Les mâles sont beaucoup plus grands que les femelles qui sont plus rondes.
L'espèce vit principalement dans les ruisseaux forestiers ou les plaines inondées par les crues. L'habitat étant caractérisé par une forte densité de végétation de surplomb, des branches et de racines entremêlées immergées ainsi qu'une litière de feuilles sur un substrat de sable de rivière. Les plantes aquatiques ne sont pas ou peu présentes dans les eaux naturelles de cette espèce.
Ce décor sera donc à recréer pour une bonne maintenance. On pourra également ajouter des filets de tourbe pour simuler les eaux noires dues à la décomposition de matières organiques. La lumière sera tamisée par l'ajout de plantes flottantes et le courant devra être lent, l'idéal étant une filtration par exhausteur.
On veillera tout particulièrement à l'eau, Copella Nattereri étant particulièrement sensible aux changements de paramètres ou à la dégradation de sa qualité. Ils ne doivent jamais être introduits dans un bac immature.
Il se nourrit de petits crustacés et de zooplancton et bien qu'il accepte les aliments séchés, on lui proposera régulièrement des aliments vivants ou congelés.
En période de reproduction, le mâle change de couleur, devient plus clair et la bande noire latérale disparaît. Il choisit un lieu de ponte et garde un petit territoire autour puis il essaie d'attirer une femelle. La ponte a lieu dans la végétation et le mâle s'occupe seul de la couvée durant l'incubation.
Les oeufs éclosent en 36 à 72 heures, et une fois les alevins nés, le mâle ne s'en occupe plus. Si la reproduction est réalisée dans un bac à part, il est préférable de retirer la femelle après la ponte, puis le mâle après l'éclosion car il est susceptible de manger sa progéniture.
Les alevins seront nourris avec des paramécies ou une nourriture sèche particulièrement fine (5 à 50 microns) puis on pourra passer aux microvers et aux nauplies d'artémias quand ils seront assez grands pour les accepter. A noter que la croissance des alevins est très lente.
Si on opte pour une reproduction dans le bac des parents, il n'est pas rare de voir apparaître des alevins naturellement mais il faut que le bac soit richement planté.
Paramètres : pH 5.5 à 7 - GH 3 à 5 - Température : 23 à 27°C
Grégaire : oui
Cohabitation : oui, avec de petits poissons
Photos : A : mâle adulte (H.J. Chen) ; B - Couple adulte, mâle en bas (P. et M. Hoffman) ; C - Couple adulte, mâle à gauche (S. Chester) ; D - Mâle surveillant sa ponte (S. Chester)
C'est un characidé largement répandu en Amérique du Sud (Brésil, Vénézuela, Colombie, Guyane), il est bien moins connu que son cousin C. Arnoldi.
Il est de petite taille (4 à 5 cm) et vit en groupe. Le nombre est une condition sine qua non pour sa maintenance et l'on ne mettra pas moins de 10 individus dans 120L, mais plus ils seront nombreux et plus leur comportement sera naturel.
Le corps est allongé, gris sur le dos et présente une bande latérale noire elle-même bordée par une bande de petites taches rouge vif pouvant se prolonger jusqu'à la nageoire caudale, une tâche rouge est présente à la base de cette dernière. La nageoire dorsale des mâles présente une tâche rouge à sa base suivie d'une tache noire. Les mâles sont beaucoup plus grands que les femelles qui sont plus rondes.
L'espèce vit principalement dans les ruisseaux forestiers ou les plaines inondées par les crues. L'habitat étant caractérisé par une forte densité de végétation de surplomb, des branches et de racines entremêlées immergées ainsi qu'une litière de feuilles sur un substrat de sable de rivière. Les plantes aquatiques ne sont pas ou peu présentes dans les eaux naturelles de cette espèce.
Ce décor sera donc à recréer pour une bonne maintenance. On pourra également ajouter des filets de tourbe pour simuler les eaux noires dues à la décomposition de matières organiques. La lumière sera tamisée par l'ajout de plantes flottantes et le courant devra être lent, l'idéal étant une filtration par exhausteur.
On veillera tout particulièrement à l'eau, Copella Nattereri étant particulièrement sensible aux changements de paramètres ou à la dégradation de sa qualité. Ils ne doivent jamais être introduits dans un bac immature.
Il se nourrit de petits crustacés et de zooplancton et bien qu'il accepte les aliments séchés, on lui proposera régulièrement des aliments vivants ou congelés.
En période de reproduction, le mâle change de couleur, devient plus clair et la bande noire latérale disparaît. Il choisit un lieu de ponte et garde un petit territoire autour puis il essaie d'attirer une femelle. La ponte a lieu dans la végétation et le mâle s'occupe seul de la couvée durant l'incubation.
Les oeufs éclosent en 36 à 72 heures, et une fois les alevins nés, le mâle ne s'en occupe plus. Si la reproduction est réalisée dans un bac à part, il est préférable de retirer la femelle après la ponte, puis le mâle après l'éclosion car il est susceptible de manger sa progéniture.
Les alevins seront nourris avec des paramécies ou une nourriture sèche particulièrement fine (5 à 50 microns) puis on pourra passer aux microvers et aux nauplies d'artémias quand ils seront assez grands pour les accepter. A noter que la croissance des alevins est très lente.
Si on opte pour une reproduction dans le bac des parents, il n'est pas rare de voir apparaître des alevins naturellement mais il faut que le bac soit richement planté.
Paramètres : pH 5.5 à 7 - GH 3 à 5 - Température : 23 à 27°C
Grégaire : oui
Cohabitation : oui, avec de petits poissons
Photos : A : mâle adulte (H.J. Chen) ; B - Couple adulte, mâle en bas (P. et M. Hoffman) ; C - Couple adulte, mâle à gauche (S. Chester) ; D - Mâle surveillant sa ponte (S. Chester)